C'est dans les pages du Libraire qu'Anne-Marie Genest a fait sa recommandation.
Pour lire son avis.On referme ce recueil, rempli de tendresse pour les si parfaites imperfections de la nature humaine.
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C'est dans les pages du Libraire qu'Anne-Marie Genest a fait sa recommandation.
Pour lire son avis.On referme ce recueil, rempli de tendresse pour les si parfaites imperfections de la nature humaine.
Rédigé à 21:42 dans Les médias en parlent... | Lien permanent | Commentaires (0)
Lors d'un passage à la radio de Radio-Canada (région Gaspésie-les-Îles), notre collègue Anick Arsenault a partagé ses plaisirs de lecture et a mis en évidence trois de nos Recrues de l'année.
Pour découvrir ses choix vous pouvez suivre ce lien et chercher la chronique Suggestions de lecture du 16 juillet 2010.
Rédigé à 22:17 dans Notre site fait parler de lui... | Lien permanent | Commentaires (0)
... et a adoré Onze petites trahisons de Agnès Gruda. "Onze courts récits qui littéralement se dévorent." Voilà qui a le mérite d'être clair!
Pour lire plus de détails, suivre ce lien.
Rédigé à 12:41 dans Sur les autres blogues | Lien permanent | Commentaires (0)
La journaliste Agnès Gruda a été invitée à Vous m'en lirez tant pour discuter avec Lorraine Pintal de son premier recueil de nouvelles.
Il y est entre autres question du thème de l'immigration, cher à l'auteure, et de son parcours qui l'a menée du journalisme à la fiction.
Une belle entrevue qui met le travail d'écriture en son centre.
Rédigé à 23:32 dans Les médias en parlent... | Lien permanent | Commentaires (0)
Agnès Gruda est journaliste à La Presse.
Peut-on vivre sans commettre de trahison ? Sans se trahir soi-même ou ceux qui partagent notre vie ? N’est-ce pas inévitable, n’est-ce pas un mouvement aussi naturel que de respirer, que de tomber amoureux ? La trahison, c’est la clé dont se sert Agnès Gruda pour avoir accès au plus secret de l’âme des personnages qu’elle met en scène dans ces nouvelles. Une femme qui refuse d’appeler son frère au chevet de leur mère mourante, une adolescente qui laisse tomber un ami pour mieux s’intégrer dans son pays d’accueil, une mère qui conçoit l’enfant d’un homme sans le lui dire, un grand artiste qui se révèle un être humain d’une confondante banalité, chaque fois le narrateur ou la narratrice se rend compte que sa vie a pris un tour inattendu, imprévisible, et ce moment éclaire, rétrospectivement, tout le chemin parcouru jusque-là.Rédigé à 09:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Par Claudio
La première fois que j'ai vu ce roman en librairie, j'ai aussitôt eu envie d'en faire l'acquisition, sa couverture et son format m'invitant à y plonger immédiatement. Pourtant, cette couverture ne nous donne que très peu d'indices sur la trame de ce livre. Alors, nous n'avons d'autre choix que de se laisser surprendre par son contenu. La question était maintenant de savoir si la surprise serait agréable ou pas.
Ce livre nous donne l’impression d’entrer dans la maison d'un ami retrouvé; on constate que toutes les choses, de l'emplacement des meubles aux taches sur le tapis, sont restées intactes. Tout est pareil, sauf notre coeur, qui n'a cessé de mûr au fil des années. Ce roman, constitué de quatre parties et d'un épilogue, dégage le parfum particulier de ces retrouvailles avec le passé. De ces quatre chapitres (des textes dont la forme s'apparente au genre de la nouvelle), la première (Benjamin) me parut la plus virtuose, notamment par sa construction ingénieuse et sa chute on ne peut plus inattendue. La deuxième (Philippe) me sembla moins prenante que les autres; ici, l'écriture parvenait aisément à me convaincre de la profondeur des craintes et des angoisses de Philippe, mais la définition du personnage féminin me parut moins réussie, pâlissant, selon moi, lorsque comparée au dessein plus précis des autres personnages du roman. Si les quatre premières parties se lisent rapidement, on traverse la cinquième encore plus vite. Bien que cette dernière partie boucle ce roman sagement et avec cohérence, j'aurais souhaité la voir s'étendre plus longuement; il y avait là un potentiel énorme pour une exploration approfondie des grandes questions de la vie: l'amour, la mort et j'en passe, questions que l'auteur ne fait qu'effleurer. Cela aurait été un moment idéal pour philosopher et se laisser bercer par nos soifs les plus diverses. Cela aurait été également une belle occasion de connaître un peu mieux les personnages, leurs motivations les plus profondes, en bref tout ce que les quatre premiers chapitres n'avaient pas pu dévoiler à leur sujet. Parce que cet épilogue est concis, il se démarque davantage par son côté "utilitaire", qui est, entre autres, de regrouper les quatre premiers chapitres et faire de ce livre un roman, que par ce qu'il parvient à réellement tirer de l'écriture. C'est le seul véritable reproche que j'ai à faire de ce roman qui, malgré tout, se lit plaisamment.
En lisant Comme si de rien n'était, j'ai revu, en images mentales, les visages de quelques amis défunts ou disparus. Parce que l'écriture de Maxime Collins est maîtrisée et honnête - on sent véritablement que l'auteur écrit avec son coeur -, ce livre touchera aisément la partie plus sentimentale, voire émotive du lecteur, là où les souvenirs reviennent affables et silencieux, prêts à nous donner la preuve que les bons moments - comme les bons sentiments - gagnent toujours sur les mauvais. Un texte tout en finesse d'un auteur qui, espérons-le, produira d'autres romans aussi agréables à lire que celui-ci.
Rédigé à 00:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Quatre personnages loin de chez eux, en fuite, et en quête d'eux-mêmes. Quatre amis qui doivent se retrouver à Montréal. Chaque personnage a son chapitre, indépendant des autres, et les retrouvailles ont lieu dans la cinquième partie. Alors qu'ils sont à l'étranger, ils vivent diverses expériences, pas toujours très belles ni glorieuses, qui les transforment. Pourtant, lors de leur rencontre, ils font tous comme si de rien n'était...
Je crois que l'idée est bonne. L'auteur a choisi de découper un moment précis de la vie de ses personnages, tour à tour, pour les faire se retrouver, point culminant du récit. Pour cela, c'est réussi. Ils cachent leurs déboires, plutôt gênants - la plupart de ceux-ci ont un rapport avec la sexualité - incapables de se dire en face « les vraies affaires ». Il me semble qu'effectivement, cela arrive souvent chez plusieurs personnes... Il y a donc des moments d'une belle justesse dans ce livre. Pourtant, j'ai trouvé l'écriture somme toute scolaire: cela aurait pu être resserré à certains endroits, développé à d'autres. Et quelques clichés m'ont agacée.
Mais en dépit de ça, une chose est sûre : Comme si de rien n'était est un premier livre qui se lit bien, fluide et dynamique, avec ces quatre personnages qui se démènent, qui ne veulent qu'être heureux, dont on attend impatiemment les retrouvailles à la fin : le suspense fonctionne, on veut savoir (même si je m'en doutais, je voulais savoir)!
Rédigé à 09:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Par Julie
Ce premier roman
de Maxime Collins m’a malheureusement déçue. L’idée principale du roman aurait
pu être exploitée plus en profondeur, de façon à ce que le lecteur se sente
partie intégrante de l’histoire. L’auteur nous fait entrer dans la vie de
quatre personnages forts intéressants. Malheureusement, ces personnages ne sont
pas développés en profondeur, ce qui a défié à plusieurs reprises, ma curiosité
de lectrice. Les histoires de chacun m’ont semblé trop courtes et m’ont laissée
sur mon appétit. Que sont-ils devenus, à la suite de tous ces événements qu’ils
ont vécus et qui ont probablement changé leur vie à jamais ? Le livre,
contenant une centaine de pages, aurait pu être allongé un peu, de façon à
rajouter de la substance et de la vie aux personnages.
Dans l’ère ou la téléréalité a la cote, ce
roman sera probablement apprécié par ceux qui aiment entrer dans la vie des
gens. Cependant, lorsqu’on termine la lecture d’une partie de la vie de Benjamin,
Philippe, Dana et Éric, la réalité saute aux yeux : la fin est très
différente de celles des téléréalités, où l’on voit des gens heureux (ou qui semble
l’être).
Je ne peux passer
sous silence le narrateur de l’histoire, qui m’a laissée perplexe durant toute
ma lecture. Mais qui est cette personne, qui semble connaître chacun des
personnages, mais qui ne se présente pas ? J’avoue avoir eu de la
difficulté à entrer dans le roman, par ce type de narrateur. Ma lecture était dérangée
par le désir de connaître l’identité de cette personne qui savait tout ! Bien
que le lecteur découvre à la fin du roman, l’identité de cet inconnu, il n’aura
guère le temps de l’apprivoiser.
Un roman donc, qui ne m’a pas conquise. Dommage, puisque l’idée principale me plaisait beaucoup !
Rédigé à 09:34 dans Commentaires de lecture - Les Recrues | Lien permanent | Commentaires (0)
par Lucie
Pour son premier opus publié, Maxime Collins a opté pour une forme hybride entre recueil de nouvelles, novella et roman. Quatre parcours distincts mais liés, quatre voies, quatre voix bien définies, qui nous permettent de saisir chaque destin très rapidement. En quête de sens, d’identité (notamment sexuelle), les personnages sont captés à un moment charnière de leur existence quand des choix doivent être posés, acceptés, assumés.
Maxime Collins possède une plume alerte, fluide, qui révèle très peu des maladresses associées aux premiers ouvrages. Même quand il aborde des sujets plus crus, il le fait toujours avec finesse. L’ajout du cinquième personnage, invisible, qui permet de « justifier » la narration de ces destins parallèles, m’a semblé par contre bien inutile et à certains moments rompait carrément le flot narratif. Je ressentais une certaine irritation quant à cette intrusion, à cette voix dissonante, qui n’ajoutait rien à la texture du discours. Un narrateur omniscient aurait selon moi été beaucoup plus efficace. Quand, à la toute fin, les quatre amis finissent par se retrouver, j’ai eu l’impression d’avoir été vaguement flouée par le vieux truc du deus ex machina.
L’auteur possède-t-il le souffle nécessaire pour nous offrir un roman en bonne et due forme? J’ai été suffisamment séduite par son écriture mature pour attendre avec plaisir son prochain livre.
Rédigé à 08:40 dans Commentaires de lecture - Les Recrues | Lien permanent | Commentaires (0)
Dès le départ, nous savons que nous longerons quatre trajectoires de vie. Je trouvais l’idée bonne et je la trouve encore bonne, avec son bouquet de la fin : les retrouvailles.
Rédigé à 08:00 dans Commentaires de lecture - Les Recrues | Lien permanent | Commentaires (0)
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