Maxime Collins se raconte pour Cité bisexuelle en tant que blogueur et en tant qu'auteur. Il évoque ses inspirations, son style cinématographique et ses projets à court terme. À lire ici...
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Maxime Collins se raconte pour Cité bisexuelle en tant que blogueur et en tant qu'auteur. Il évoque ses inspirations, son style cinématographique et ses projets à court terme. À lire ici...
Rédigé à 11:46 dans Les médias en parlent... | Lien permanent | Commentaires (0)
Nathalie Paquin de l'Express de la Rive-Sud a rencontré Maxime Collins et discuté avec lui de la sortie de son livre et de l'impact des nouvelles technologies sur l'auteur.Il discute de son blogue et de son livre qu'on peut écouter sur son cellulaire.
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Marilou Bernier de la librairie Carcajou a inscrit le premier roman de Maxime Collins dans la section "Le Libraire craque...". Elle souligne qu'il s'agit "d'un roman touchant, à lire d'une traite".
Rédigé à 15:06 dans Les médias en parlent... | Lien permanent | Commentaires (0)
Le livre se referme sur des retrouvailles, durant lesquelles chacun fait mine d'être resté le même, comme si de rien n'était. Comme si ce qu'ils avaient vécu, éloignés les uns des autres, leurs péripéties, leurs drames intimes, n'avaient rien changé à leurs vies.
Dans chaque chapitre, qui se dévore comme une nouvelle, Maxime Collins donne de la profondeur à ses personnages, auxquels le lecteur s'attache immédiatement.
Avec Comme si de rien n’était, roman intimiste et sensible, Collins fait preuve d’une grande maturité de style en racontant avec beaucoup de lucidité le parcours initiatique de ses personnages et les contours flous et changeants des amitiés de jeunesse.
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Par Marco
Je n’ai pas grand-chose à dire sur le roman de Patrick Dion.
C’est simple : Fol allié est le roman qui m’a le plus touché depuis que je commente des romans avec La Recrue.
Probablement parce que je suis un homme. Probablement parce qu’un gars, ça peut mieux que n’importe quelle fille comprendre ce qu’un autre gars peut vivre, ou écrire, ou raconter. On peut appeler ça du sexisme, je sais. Mais c’est comme ça.
Ce qui est raconté dans ce roman résonne tellement dans ma tête que j’ai eu beaucoup de misère à écrire cette critique. Patrick Dion a écrit ce que j’ai déjà voulu écrire ; ce sont des mots tellement près de ceux que j’utilise dans mes propres textes que c’en est troublant. On dirait qu’il est venu chercher ça directement dans ma tête. On dirait qu’il a pêché les mots sur mes lèvres.
On n’a pas beaucoup de romans comme celui-ci, où le sujet des ruptures amoureuses est écrit avec de la testostérone. Certaines phrases semblent écrites à l’emporte pièce, certaines affirmations stéréotypées peuvent faire sourciller. Moi, elles ne m’ont pas fait cet effet-là. Parce qu’elles reflètent toute la gaucherie masculine quand vient le temps de jaser des ruptures. Le roman m’aurait moins touché, peut-être, s’il contenait plus d’artifices, ou s’il avait été moins brut.
Évidemment, chaque œuvre a ses défauts ; je ne suis pas tombé des nues en lisant ce livre. Je crois simplement que je suis prêt à pardonner facilement, parce que l’histoire m’a trop touché. Le seul accroc à l’œuvre, à mon avis, sont les jeux de mots, très fréquents, qui m’ont peu impressionné.
La chronologie du roman appuie à mon avis de façon admirable le propos, comme des souvenirs qui remontent à la surface, comme des émotions qu’on a peur de vivre et qu’on refoule à l’intérieur de soi-même. J’ai déjà vécu une rupture difficile. C’est sans doute pour cela que j’admire le courage de Patrick Dion. Ses mots, je les ai déjà eus dans la tête.
Il me semble qu’il y a des trippes dans ce livre. Des fois, ça fait du bien.
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par Mylène Durand
Dans Fol allié, Éric a été quitté par celle qu'il aime. Il en souffre, et s'en veut. Il se confie à son ami Alex par le biais de sa webcam. Alternent des chapitres où Éric revisite son passé, plus particulièrement les moments troublants avec son père, alcoolique et suicidaire. L'idée est intéressante : présenter en miroir deux périodes marquantes de la vie du personnage principal. En effet, ces deux moments d'abandon, de solitude totale, de douleur, s'appellent l'un l'autre. La rupture avec Marie ramène toute la souffrance, enfouie, plus ancienne, de l'abandon du père.
La peine d'amour est un sujet casse-gueule. Facile de tomber dans les clichés, dans la plainte, dans le gna gna. Et pourtant, certains s'y sont essayés, avec succès, je pense à Guillaume Vigneault, ou Maxime-Olivier Moutier, par exemple. Pourtant, dans Fol allié, rien de nouveau dans la façon d'aborder la chose. Quelques moments intéressants, soit, mais en général, le récit est prévisible, malgré la fin. Il y manque de style, il y manque une voix qui s'élève au milieu des autres, qui perce, qui souffle par sa force.
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La littérature – qu’elle soit chick lit ou autre – regorge d’exemples d’histoires de rupture racontées d’un point de vue féminin, qui nous font passer tour à tour de la révolte à la dépression à l’acceptation. Mais un regard masculin? Ces messieurs souffriraient-ils aussi quand nous les quittons? Poser la question, c’est y répondre et, pourtant, peu d’hommes avaient osé aborder ce registre. Il faut saluer ici l’impudeur – ou l’avant-gardisme – de Patrick Dion, qui signe avec Fol allié un premier roman urbain, bourré de testostérone, plutôt attachant.
L’écriture tour à tour scalpel ou pinceau de soie se prête bien à cette plongée au cœur de la relation, puisque l’auteur dissèque autant qu’il caresse, transperce aussi facilement qu’il est bouleversé. J’ai aimé ce compte à rebours dans le désordre, les chapitres étant identifiés par des lettres jalonnant le périple d’Éric, qui permettent de découvrir le narrateur par pans. Si de faire grandir le personnage dans une famille plus ou moins abandonnée par un père alcoolique ne témoigne certes pas d’une très grande originalité, il faut saluer la façon dont Patrick Dion a su juxtaposer colère refoulée et une certaine tendresse. Les retours au présent et à la fameuse lettre-confession vidéo me convainquaient moins. Je comprends bien que, en fervent défenseur des nouvelles technologies, il ait souhaité « moderniser » son approche – une lettre ou un journal intime lui semblant peut-être ringard –, mais j’ai trouvé que ces passages alourdissaient souvent ma lecture.
L’auteur aura à surveiller lors d’un prochain roman sa propension à détourner les mots de leur sens premier. Dans certains cas, cela donne quelque chose d’aussi réussi que « Mes paupières doivent peser une tonne, mille et une livres pour que le conte soit bon », et dans d’autres, des phrases franchement balourdes comme « Maintenant je sais que le téléviseur ou la corde accrochée au plafond, c’est ça le pouvoir infini du câble. » Pour son deuxième opus, saura-t-il puiser ailleurs que dans l’autofiction? On ose le souhaiter.
Rédigé à 10:18 dans Commentaires de lecture - Les Recrues | Lien permanent | Commentaires (0)
Par Julie
Après avoir vécu l’euphorie de la vie de couple, Éric tombe dans la déchéance de la rupture. Marie, SA Marie, disparaît dans la pénombre du petit matin. Comment fait-on pour se remettre d’une peine d’amour, lorsqu’on a saccagé la relation ? Comment fait-on pour revivre et faire confiance en l’amour à nouveau, lorsque nous avons été mal aimé dans les premières années de notre vie ?
La rupture amoureuse et le déclin d’un homme me laissaient perplexe, avant même d’avoir ouvert le livre. J’avais peur de la redondance et de la longueur que l’on pouvait donner au sujet. Par contre, j’ai été agréablement surprise, à la lecture des premières pages. J’y ai découvert un univers à la fois fragile et très humain. Éric, ce personnage attachant n’a pas eu la vie facile. Les moments où l’on replonge dans son enfance, où il a été mal aimé par son paternel, sont très poignants. L’auteur Patrick Dion réussit à mettre en mot toute la misère vécue par ce petit être, qui ne demande qu’à recevoir de l’amour de son parent. La relation père-fils m’a à plusieurs reprises touchée profondément. En tant que femme, j’aurais eu envie de prendre ce petit Éric sous mon aile !
Le sujet peut-être lourd pour certain. Patrick Dion ne s’est pourtant pas empêché d’y insérer quelques petites touches d’humour bien placé. Pendant que le lecteur se laisse emporter par le mal de vivre du personnage, l’auteur lui, joue avec les mots avec une justesse de très bon goût.
L’histoire est montée par séquence. Nous avons les détails au compte goutte. De quoi donner au lecteur des envies de ne plus refermer le livre, avant d’avoir toutes les informations pour satisfaire son imagination.
Un livre remarquable. J’ai beaucoup aimé le point de vu de l’homme dans une rupture amoureuse. Ils se font rares, les livres racontés par un homme. Rares aussi sont ceux où l’homme s’ouvre et raconte toutes les émotions qui l’habitent avec autant de précision. Il fallait un auteur avec une belle plume pour bien faire sentir les émotions aux lecteurs. C’est le défi qu’a relevé Patrick Dion, haut la main ! Un auteur à retenir !
Rédigé à 10:00 dans Commentaires de lecture - Les Recrues | Lien permanent | Commentaires (0)
Par Venise
J’avais des attentes vis-à-vis ce récit ; l’auteur est sympathique, la maison d’édition est nouvelle, le livre est esthétique, et je raffole du titre.
Tout récit au « je » est risqué, à mon avis. On clique ou non avec ce « je », ça passe ou ça casse. Je ne sais pas si vous me voyez venir mais le lien de sympathie avec le protagoniste ne s’est pas noué avec moi. Au lieu d’éprouver de la compassion, les jérémiades continuelles ont fini par m’énerver. Ou pire, m’ennuyer.
La première question que je me suis posée pendant et après ma lecture est pourquoi cette sympathie n’a pas surgi avec moi ? Probablement l’émotion, me suis-je dit. Quand un ami s’épanche, que ce soit heure après heure ou page après page, de son impuissance à aimer, de sa peine, de sa colère, de la détresse vécue dans son enfance face à son père alcoolique, tu dois éprouver une émotion, ou sinon ...
Déjà qu’un tête-à-tête avec un homme et sa peine d’amour a quelque chose d’étouffant, si on y rajoute, ce qui m’a semblé un journal intime déguisé en « lettres à Alex », j’en suis arrivé à une surdose d’intériorité. Mes passages préférés furent les scènes où le « je » étais accompagné d’autres personnages, une aération bienfaisante de mes neurones. L’auteur décrit bien, il manie habilement l’image. Je dirais même qu’il en est spécialiste. Je me suis laissée emportée à certains moments.
Pour être honnête jusqu’au bout, je dois aborder une difficulté, celle que j’ai éprouvée avec l’omniprésence de l’humour. Je touche à un gros point, et si je l’apporte en dernier, c’est pour la difficulté de m’afficher comme un bizarre de poisson à contre-courant, puisque l’humour a la cote. Personnellement, cet humour très affiché m’a rarement décroché un sourire, je dirais même, qu'au contraire il a été jusqu’à déranger ces précieux moments d’accompagnement d’Éric dans ses émotions. Et hop, le jeu de mots me ramenait à une réalité drolatique et me sortait de l’intimité. Je confesse donc avoir manqué de compatibilité avec l’humour, parfois facile des jeux de mots, mais j’imagine que pour une personne qui l’a apprécié, ce récit a pris une toute autre teinte.
Rédigé à 08:00 dans Commentaires de lecture - Les Recrues | Lien permanent | Commentaires (0)
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