1- Vous publiez votre premier roman. Racontez-nous une autre première fois inoubliable ?
La première chose à laquelle je pense : la naissance de mon filleul, le fils de ma sœur, Simon. Je l’ai tenu dans mes bras quelques minutes après qu’il soit né, et il me fixait, de ses grands yeux bleus et gris : je l’ai aimé tout de suite. Aussi simple, aussi gratuit, aussi innocent et, j’ose dire, pur que cela. Je ne pourrais pas oublier ce moment.
2- À quel moment avez-vous su que vous souhaitiez écrire ?
J’ai toujours aimé que l’on me lise des histoires, avant de pouvoir en lire seule. Mais vers 8 ou 9 ans, je crois, j’ai vraiment formulé mon désir d’écrire. J’ai reçu, au Noël de mes 9 ans si ma mémoire est bonne, mon premier ordinateur (usagé). Lorsque j’ai commencé à taper mes propres mots, que je les ai vus apparaître sur l’écran, les ai imprimés, observé leurs formes, lus... j’en étais certaine et je m’en souviens : je voulais écrire.
3- Avez-vous un rituel d’écriture ?
Un rituel, non. Des préférences, des conditions idéales, oui.
Idéalement, en me levant le matin, accompagnée d’un café bien chaud, en pyjama, disponible, je suis à mon meilleur. Mais il m’arrive aussi souvent d’écrire le soir... c’est plutôt instinctif. Je peux écrire n’importe quand, lorsque je prends le temps de m’asseoir et me relire. Ou lorsque je sens l’envie qui monte.
4- Avez-vous écrits d’autres types de textes avant de vous tourner vers le roman ?
J’ai écrit des poèmes, des débuts de nouvelles et romans, mon journal (que, j’espère, je n’aurai jamais la lubie de publier !), quelques critiques de livres lus... mais j’ai toujours su que c’est le roman qui m’attirait davantage. Je n’ai rien publié ou presque avant L’Immense abandon des plages. Depuis quelques mois, je flirte avec le poème.
Les commentaires récents