Bien entendu...
On écrit pour ça.
Être.
Lue.
Une fois, c'était l'époque du B., quand je sortais 4 soirs semaine. Il s'est levé et est venu me voir (ça ne m'arrive jamais ce genre de trucs...)...
- Catherine?
- Euh... oui...
- Je... je voulais juste te dire que je lis ton blog, j'aime beaucoup!
Le reste je ne sais plus. Bêtement, comme ça, il m'avait reconnu. Alors il s'était levé pour venir me dire ça.
C'est arrivé aussi le printemps dernier. Je vous écrivais quant à ce spectacle de danse qui m'avait bouleversé, cette jeune fille qui danse, sans jambe.
Elle m'a écrit.
Pour me remercier.
Ça frappe, quoi.
Elle s'est googlée, elle est tombée ici et elle m'a écrit!
Ça frappe!
Ce soir un courriel est entré. J'étais en train de recopier des passages dans mon cahier de lecture, des passages que j'ai particulièrement aimé. Tellement que je vous en ai mis un en bandeau, tout en haut... oui, oui, dans le rouge là-haut. Donc j'étais là, à l'ordi, le livre étalé devant moi, quand le courriel est rentré.
Réflexe: coup d'oeil à droite pour voir apparaître le nom de celui qui écrit.
(Je dis 'celui' parce qu'on a beau devenir sage et à peu près zen, il me semble que j'attends toujours une lettre d'un lui. C'est tapi profondément, mais ça attend...)
Coup d'oeil à droite donc. Réflexe.
Stop.
C'était un courriel d'une elle.
Ce qu'il y avait d'un peu étrange c'est que c'était le même nom que celui sur le livre en question. Le livre étalé devant moi que j'avais particulièrement aimé et dont je recopiais des passages (ie des pages en entier).
C'est la première fois qu'un livre me bouleverse et que son auteur m'écrit pour me remercier!
Par moment...
La vie, quoi!, par moment...
Ça décoiffe...
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