Quand je croise mon reflet dans la baie vitrée, je me fais rigoler. Je suis très sérieuse quand j'écris, très concentrée et mon oeil est particulièrement sombre... à la fois creux et opaque. Probablement parce qu'il regarde davantage l'écran intérieur que quoi que ce soit d'autres.
Je te lis et je reconnais ces sensations, ces émotions qu'un voyage nous fait vivre. Comme le dit si bien Ginette, un voyage est réussi quand tu te ballade en toi aussi. Tant de bousculades, de larmes mais surtout beaucoup de sourires car, comme tu le dis, il fait chaud en soi.
Je te souhaite que tout se passe bien pour la suite, profite! Vivement qu'on entende tout ça de vive voix!
Rédigé par : Malvi | lundi 17 nov 2008 à 12:42
Tu rentreras bientôt Catherine. On dit qu'à la fin de son aventure, le voyageur, tel le cheval s'approchant de l'écurie, est pris d'une certaine fébrilité. Anticipant le bonheur bien réel de retrouver son monde et ses choses et pressentant déjà une certaine nostalgie, il voudrait faire durer l'excitation de l'inédit mais la douceur du nid retrouvé et le confort des gestes familiers sont tout aussi dignes de quelques frissons de plaisir...
Rédigé par : ginette | mercredi 19 nov 2008 à 07:14
Un dernier petit mot... On a l'impression en te regardant revenir de quelqu'une qui est allée couper les fils qui dépassaient, fermer les placards restés ouverts et mettre en terre de nouvelles semences riches de promesses et de mysrères.
Rédigé par : ginette | mercredi 19 nov 2008 à 07:18
Je ne saurais pas si bien dire Ginette. Et à te lire, pendant mon absence, j'ose espérer que je ne suis pas la seule, dans mon silence intérieur... à écrire.
Quelle justesse.
Rédigé par : Catherine | jeudi 20 nov 2008 à 02:55
Comme toujours, c'est très bien dit. ;)
Rédigé par : Maxime | jeudi 27 nov 2008 à 08:12