Certains devraient refaire du latin, à l'instar de Bernard Landry. Par exemple, l'expression ad nauseam pose des difficultés aux élus. Alors qu'il était dans l'opposition, le député Jacques Dupuis avait déclaré: «Peu importe que le ministre dise «ad vomitum» que le système marche bien tel qu'il est institué actuellement...» Ministre péquiste à la même époque, Linda Goupil, avait aussi du mal avec ad nauseam, qu'elle remplaçait par «nauséabonde». «Si on propose une modification qui touche le registre foncier, bien, bien sûr, ça va être le ministre qui est responsable du registre foncier. [...] On l'a exprimé de façon nauséabonde depuis le début de cette commission.»
Antoine Robitaille, «Quand nos élus écorchent la langue de chez nous», Le Devoir, samedi 9 juin 2007.
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