Un jour un poète simili-goth m'a dit que j'étais la Anaïs Nin des blogues. En le disant il savait bien qu'il me faisait plaisir. Il est vrai tout de même que par moment, la similité de nos névroses me frappent.
Très tôt, je fus décidée à ne pas être comme elle [sa mère], mais comme les femmes qui avaient enchanté et séduit mon père, les maîtresses qui l'avaient entraîné loin de nous. Quand ai-je donc senti cela pour la première fois? Quand donc ai-je répudié le modèle de ma mère et décidé de ne pas être une épouse ou une mère, mais une maîtresse? Août 1954
Lors que je ne peux plus supporter les pressions extérieures [...], je commence à mettre de l'ordre dans mes affaires. J'éprouve de la satisfaction à mettre un ordre parfait dans mes papiers, mes vêtements, dans la maison. Cela devient une manie. Comme si, incapable d'organiser et de contrôler ma vie, je cherchais à faire cela dans le monde des objets. Je jette l'inutile, je désencombre la maison, j'embellis, je range, c'est une manie d'hyper-efficacité. Automne 1954
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