Je n'ai pas le temps. Pas plus qu'hier, pas plus demain. Mais je le prends. Je suppose que vous méritez cela, au moins, pour m'avoir suivi deux ans durant.
Je ne pleure pas depuis la dernière note. Non. Ce jour-là j'avais des larmes qui s'accumulaient sous les oreilles mais j'ai évité l'otite. Parce que j'ai dit des choses. J'en ai entendu quelques-unes aussi.
Non, je ne suis pas en peine d'amour. Loin de là. Non, je ne suis pas en amour, pas encore en tout cas, même si je me sens mûre pour ça.
Je déménage, je suis les deux pieds, les deux yeux, les deux cerveaux dans la peinture.
Dans quelques jours j'aurai 27 ans. Et ce blog en aura deux.
Et voilà. L'envie n'est plus là. Jamais avant dans mon 'pas de temps' je n'ai sauté ce moment presque quotidien d'écriture pour être entendue.
Maintenant la voix porte ailleurs.
J'aurais voulu trouver une chanson pour illuster le tout. Et puis voilà, les CD sont dans des boîtes. La chanson imaginez-la.
À la question «Quels sont les besoins qui te semblent imposants présentement?» je me suis entendue répondre: la stabilité et l'intimité.
Et oui, l'intimité. Voilà un drôle d'animal. L'apprivoiser.
Je reviendrai peut-être un jour sous une autre forme. Peut-être...
D'ici là prenez soin des mots. Prenez soin de vous. Ne vous ennuyez pas. Et ceux que j'aimais avant ici et ceux que j'aime grâce à ici, nous nous reverrons ailleurs. À surmonter nos peurs.
Bientôt sur un vélo urbain près de chez vous...
Catherine...
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