Et demain je travaille je crois.
Nouveau boulot.
Le cadran est à 5:45 ce qui est beaucoup trop tôt pour les gens normalement constitués. Une sainte horreur pour ceux qui ont dormi quatre heures.
J'ai mal à la tête déjà et on est même pas le soir qui suit la première journée de travail précédée d'une nuit d'insomnie. Demain, je vais être éclatée. Je ne suis pas nerveuse, je suis excitée!
Et tu me manques. Parce qu'on pourrait dire n'importe quoi en regardant le temps passé. Mais dire n'importe quoi seule, c'est moins chouette. Ça rappelle l'écho contre les parois du cœur. Ça rappelle le vide derrière les fous rires. Ça rappelle les cycles entêtés de la vie qui se cherche des béquilles pour mieux s'inventer.
Le plus difficile dans la solitude c'est toujours la nuit. Parce que personne vers qui se tourner juste pour soupirer.
Et regarde ce que je fais. Je me retourne et t'écris.
T'es ma dope à moi. Une de mes dopes à moi. J'ai trop besoin de substances diverses pour me détourner des néants existentiels (maudite intellectuelle) qui me rongent les neurones. Ta substance à toi c'était l'humour, l'arrogance, l'ambivalence. Y'a jamais personne qui m'aura remis à ma place aussi violemment.
Mais j'ai tellement vu passer comme ça des gens célibataires qui surfent sur ma vie pour mieux se réinventer ailleurs. Tous pareils et uniques en même temps. Ça fait mon affaire je pense, moi les racines ça m'étouffe. Les attaches ça m'angoisse. J'aime mieux les relations touch & go qui laissent d'étranges souvenirs et de grands espaces de nostalgie.
Je t'aime fort. J'en profite pour le dire pendant que j'y pense encore.
1:25 du matin. Je me lève dans quatre heures vingt minutes! Tout va bien.
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