Explosion. Il m'énerve, je l'énerve. Ça nous dessine au moins en symétrie. Il boude et j'ai un peu de peine. Je l'ai excédé et je suis un peu fière de moi. Il m'a bouche-bée et vous dire combien il jubile!
Je dois cesser de nous analyser. Cesser l'analyse, on dirait que ça implique la fin du blog. Cesser de couper les cheveux en quatre. Cesser quoi. Je crois que je frappe ce mur chaque année. La sortie de cela me semble impossible.
Je suis une junkie de cette fenêtre sur le monde où vous venez tremper un doigt dans mon intimitié. Oh lala! Voilà maintenant je parle comme lui, toutes les fusions mènent à des transferts. MTS, mots transmissibles subtilement.
Essayer de faire des pas sans le blog? Essayer de s'inventer sans la tribune publique? Et en préservant plus mon intimité. Mon quoi? Vous dites?
Installer un vide qui soit un pur vide, un vide conscientisé et intégré qui ne s'effondre pas à chaque regard oblique ou à chaque faux (ou vrai!) compliment. Il faudrait un vrai de vrai vide qui durerait quelques mois et qui me permettrait de sérieusement me réinventer, mais je doute que je sois capable d'endurer ça. Que ce vide-là ait un sens pour moi. Ce matin-là j'avais l'épiderme sensible et ces jours-là il me faut au moins un baume pour endurer ça.
Voilà ce que je m'écrivais le jour où je me suis plongée en noir. Ce matin-là qui était le lendemain du soir d'avant. Qui lui-même couronnait le jour d'avant où j'ai inventé l'expression "blague à double-fond".
Le blogue est parfois un miroir qui nous permet de mieux nous comprendre, pour ensuite mieux nous réinventer.
Rédigé par : Perrasite | jeudi 20 avr 2006 à 11:52