Pour jouer un jeu que j'ai inventé afin de réveiller l'attention des étudiants somnolents après un cours un peu difficile, entre Engels et moi, il n'y a qu'une poignée de mains, entre Marx et moi, il y en a deux. Si bien qu'entre Marx et vous, il y en a trois.
Raymond Klibansky (décédé cette semaine) à Georges Leroux, cité dans le Devoir
Il évoque ici la lignée de connaissance Marx-Engels-Tönnies-Klibansky-Leroux.
Ayant moi-même rencontré Georges Leroux on en conclut donc qu'entre Marx et moi il y a quatre poignées de main. Entre Marx et vous, mes amis, il y en a donc cinq.
C'est fou comme le temps et l'espace se relativisent parfois. Si l'avenir est ben plus proche qu'avant (pour citer Vallières - le chanteur pop, pas le philosophe!), l'histoire est pas mal moins loin qu'on le pense.
C'est vraiment dommage de perdre un si grand homme... Je l'ai connu il n'y a pas longtemps, à travers un documentaire sur lequel j'étais tombé en écoutant Télé-Québec. Excellent documentaire d'ailleur... Disponible à l'ONF. Celà m'a amené à lire un livre ou il s'entretient justement avec Georges Leroux, Le Philosophe et la Mémoire du siècle. Vraiment intéressant, de voir à quel point certains hommes peuvent faire preuve d'une tolérance sans bornes, un vrai humaniste, j'aurais aimé le connaître...
Rédigé par : Rieux | mardi 09 août 2005 à 17:05
J'ai eu la chance, que dis-je, l'honneur de suivre quatre cours avec Georges Leroux et même de faire le tour de la Grèce avec lui il y a une dizaine d'années. À plusieurs reprises, on s'est donné des gros câlins. Est ce que ça veut dire que j'ai aussi fait un câlin à Marx?
Rédigé par : Galad | mardi 09 août 2005 à 20:17
Ça voudrait surtout dire qu'il y a quatre câlins de distance entre toi et Marx si on s'appuie sur l'hypothèse que ces grands hommes ce sont fait des câlins entre eux.
Permets-moi d'en douter ;o)
Rédigé par : Catherine | mardi 09 août 2005 à 21:02