Les trottoirs sont mouillés. Mes souliers et mon âme aussi. Le thé passe à peine, il me roule dans la bouche, amertume de solitude. Dans la vitrine il y a une jolie fille. Je lui souris de temps en temps. Elle vous écrit en me lançant des oeillades coquines. Elle a le sourire triste des printemps pluvieux. Mais elle se trouve plutôt jolie. Juste ça, ça aura pris bien du temps.
Dehors la pluie a cessé je crois, mais les gens tiennent leurs habitudes à bout de bras. Je suis claustrophobe de parapluie. Ça m'oppresse, ça m'agresse. J'aime encore mieux trimballer vers l'infini mon humidité. J'ai des allures de chatte mouillée. J'imagine les sourires derrière le bar juste d'y avoir pensé...
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