Un éclairci d’après-midi m’a balancé le mois d’août dans un rayon assommant. J’ai tourné la tête vers la porte au moment où une silhouette y apparaissait. Flash-back. Je n’ai rien vu du sourire de l’inconnu qui me saluait tant la ruade des fantômes qui n’attendaient que ce moment précis m’a surprise. Cette porte, cette lumière, c’était le printemps. J’ai eu la bouche pleine de l’amertume de mes sangs d’un tour. Les briques ne retiennent pas que les plaisirs artificiels, manifestement elles enregistrent patiemment toutes les strates de nos oublis volontaires.
Ambiance musicale: Charles Dubé, J'm'ennuie
(Détail de graffiti, Montréal, novembre 2004)
Catherine
Commentaires