D’un petit « coucou ! » sur un site de rencontre virtuelle,
Sont nés nos écrits témoignant d’une attirance nouvelle.
Internet a été le support, la préparation magistrale à notre rencontre.
Nous avons défié les chroniques du temps, un instant à son encontre,
Mais aveugles et sourds,
Tout entier à notre Amour,
Nous n’avons pas perçu les dangers qui naissent inévitablement,
De la jalousie de l’entourage, qui détruit tout inexorablement…
Le cœur est une grande maison, avec des portes d’entrée
Qu’il est pour moi impossible de complètement refermer.
Dans ce foyer, rien de ce qui est entré ne sortira jamais…
Jamais, jamais, jamais…
Quelles que soient les raisons ou la folie de notre séparation…
A quoi bon toutes ces lignes ? Pffff… Les lirait t’elle un jour ? Et pourtant ce que je ressentais encore pour elle, je savais qu’elle le partageait. Je le sentais en moi. J’ai eu envie de lui téléphoner, de lui dire que tout n’était que folie, mais j’avais peur de sa réaction, je craignais … Que tout soit fini.
J’ai voulu lui adresser un message sur son portable, pour lui dire que j’étais là, toujours…
Je me souviens de cet élan, de cette envie qui m’étouffait :
-Vas y ! Ose, fais le maintenant pour ne jamais regretter de ne pas l’avoir fait !
Et je me suis lancé.
-« Crois sincèrement que nous devrions parler. Si tu es d’accord… »
Voilà ! C’était simple, il n’y avait pas d’engagement, c’était fait et je n’avais plus qu’à attendre. J’avais le cœur qui faisait du trampoline. Une boule énorme dans le ventre. Un gosse, j’étais devenu un vrai gosse !
Tit tit…
La sonnerie ! Ce que j’entendais n’était plus mon cœur, il ne battait plus, c’était l’avertissement de la réception d’un message. Je soufflais longuement…Elle répondait.
Réception, (souffler encore !)… Réception, message reçu, ouvrir…
J’ai ouvert…
« Va te faire foutre »
…
Elle n’avait pas dit ces mots, elle les avait hurlés… Ils étaient tous écrits en lettres majuscules…
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