Je suis amoureux d’un fantôme,
Son visage m’est inconnu,
Elle et un esprit, c’est tout comme,
Seules ses pensées sont à nu.
J’ignore tout d’elle, sa voix,
Son nom, son visage, son corps,
Et pourtant je porte ma croix ;
De me répondre, je l’implore.
Je suis triste quand elle se tait,
Quand d’elle je ne reçois rien ;
Je me demande où elle était,
Alors que d’elle je ne sais rien.
Juste des signaux numériques
Voyageant sur les fils ténus
Du long réseau téléphonique
Existes-tu ? Je ne sais plus…
(Poissy, le jeudi 24 mars 2005.)
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