Coïtus Impromptus (Version 1.0)

Il n'aurait pas dû (LaMoRaK)

Un puissant coup, comme un bruit sonore entourant complètement son univers l’espace de quelques secondes. Il ouvrit les yeux, tellement grand qu’il crut pouvoir voir la terre entière. Il était debout sur l’herbe, proche du sommet d’une colline, à l’orée de la forêt. Le bruit avait d’ailleurs fait fuir les insectes et les animaux, et ceux-ci s’en allaient au loin, sans demander leur reste.

La journée était pourtant belle. Une de ces journées où l’on se dit que la vie peut bien aller, qu’elle suit son cours tranquillement, sans amener son flot de problème, pour une fois. L’air autour de lui était plus que respirable, un air pur de montagne, fraîche de l’odeur d’herbe ayant lancée dans l’air sa rosée. Un air d’été, de vie.

Totem mouvant (LaMoRaK)

- Mais puisque je te dis, je l'ai vu bouger !

Depuis quinze longues minutes déjà, elle tentait de le convaincre de sa vision. Étant devenu d'une hystérie particulièrement agaçante pour lui, ce n'est pas de cette manière qu'elle allait le convaincre.

- Je sais, je sais ! Ça doit bien faire maintenant une demi-heure que tu essaies de me convaincre que ton maudit totem à bouger ! Et pis là, on s'en fou tu d'ton totem ! Même si y'avait bougé, mais qu'est-ce que tu veux que ça me fasse, à moi ?

Poisson d'avril (LaMoRak)

J’aimerais vous dire à quel point parfois la vie est étrange. Du jour au lendemain, on se réveille avec une impression de déjà vu, mais pour aussitôt se rendre compte que ce matin n’est en fait qu’un simple matin déjà prévu par le destin. Si seulement j’avais su comment se serais passé cette journée, je crois que je serais peut-être tout simplement rester couché. Mais bon, comme la vie suit son cours, il a fallut que je me lève. En fait, c’est une de ces journées où, négligemment, on met le pied gauche au sol sans s’en rendre compte. Un mauvais matin quoi. Après avoir pris la peine de m’étirer, non sans m’être sûrement élancer les bras à force d’avoir trop écarter ces deux membres qui je crois ne sont pas fait pour bouger trop souvent, j’allais machinalement nourrir mon poisson. S’il y a au moins une chose de bien sur cette terre, c’est l’amitié qu’il y a entre moi et ce petit poisson rouge. Je ne sais pas depuis combien de temps je l’ai. Je sais par contre qu’on s’étonne à chaque fois de le voir encore vivant. On m’a même déjà accusé de l’avoir remplacer par un poisson identique ! Non, mais…