Armelle regrette et remord
[À lire sur une musique kitsch de notes pleureuses, et si possible, peut-être, vraiment lentement : Ce court (je l’espère) texte est fortement inspiré de faits vécus la nuit précédente. Les noms de personnes et de lieux ont été modifiés pour protéger l’anonymat des acteurs originels.]
Armelle fixa le coin du drap qui recouvrait ses jambes. Le truc était d’une rare laideur, tressé de couleurs infirmes qui formaient un tout vénéneux qu’un lépreux aurait rejeté même en hiver de peur que les gens charitables s’en éloignent. Et c’est sans compter le fait que de reconnaître l’existence de pareille immondice dans sa propre chambre vous file assurément le spleen baudelairien bien entre les deux grands fessiers. Oh vraiment, peu de choses valent telle abjection.
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