Nu sur la table, les veines affleurant bleutées à la peau, les yeux ouverts sur le plafond, il était prêt à l'assaut. Une dizaine d'étudiants en blouse blanche, armés de scalpels jetables, un masque sur le visage, se tortillaient, n'osant pas encore trancher dans le vif su sujet. Il était jeune avant de n'être plus qu'un objet d’étude, et certains étaient mal à l'aise, bien plus par l'impression de violer son intimité que par l'odeur des produits de conservation qui commençaient à se répandre dans la pièce depuis que l'on avait soulevé le drap qui le recouvrait.
Elle était assise sur son bassin, jupe relevée, le coton de sa culotte en contact avec son sexe à moitié dressé. Elle lui murmurait des mots tendres, jouant avec les boucles de ses cheveux, elle lui mordillait les oreilles tandis qu'il se tordait sous les caresses. Il était nu comme un ver et pourtant il n'osait pas ôter les vêtements de sa cavalière.
Ses deux parents s’étaient déshabillés et étaient étendus sur le sable, leurs corps lisses et blanc réfléchissant chaque rayon du soleil, le père sur le dos, la mère les fesses à l’air et le nez plongé dans un roman d’été acheté au marchand d’accessoires de plage. Lui, qui avait supplié ses parents de ne pas les accompagner, refusait d’enlever même son tee-shirt, et restait recroquevillé, scrutant à moitié les plagistes, dans un même mouvement de curiosité et de crainte, de fascination et de dégoût. Adulte, il refuserait obstinément de mettre les pieds sur une plage naturiste.
Marie a deux ans de plus que lui, et aujourd’hui elle a subtilisé à son père le « truc qui sert à écouter le cœur ». Les deux enfants se trouvent dans la grange du père du garçon, et Marie compte bien faire ses premiers pas dans la médecine. D’un ton très sérieux, elle lui demande de se déshabiller entièrement. Le petit garçon lui rétorque qu’elle n’a qu’à commencer, et elle se met nue en quelques secondes, faisant passer sa robe par dessus la tête et l’envoyant sur la paille, avant de fixer son regard sur son patient. « Mais… mais… il est où ton… truc ? » demande le jeune garçon éberlué. « Les petites filles n’ont pas de zizi, tu ne sais pas ça à ton âge ? ». « Mais ce n’est pas possible ! Comment tu fais pipi alors ?! ». Après explications et démonstration, le jeune garçon n’eut plus le choix de se dérober à l’examen cardiologique. Tout nu sur la paille, Marie entendit sa première tachycardie émotionnelle.
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Rédigé par : | 18/01/2006 à 10:44
C'est bien écrit. 9/10
Rédigé par : Franky | 03/11/2006 à 11:12
uuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
Rédigé par : | 08/03/2008 à 08:34
Where to celebrate Christmas advise?
Rédigé par : hermCoope | 13/12/2011 à 03:54