Il posa son doigt sur l'interrupteur sans se douter que chemin faisant son pouce rencontrerait un calepin de téléphone. Une sorte d'index.
Une sorte de début de main. Il vit le prénom d'Anne.
Le souvenir d'Anne nue, l'air de rien, lui revenait…
Cette fille était vraiment très belle, dommage qu'elle l'ait poussé hors sa vie, considérant qu'il n'était pas suffisamment majeur.
Il refit alors le mouvement inverse : partir du téléphone et arriver sur l'interrupteur.
Il devait y avoir une logique à tout ça.
Voyons.
Il comprit le sens de ce mouvement initial : son doigt.
Son auriculaire était maculé de confiture de coings à la cardamome.
- Je dois même en avoir dans mon oreille !
Ce devait être ça. Aucune logique autre que celle-là. Ou alors celle de faire du stop.
Donc j'arrête.
Le carnet de l'auteur
Quel doigté dans ce jeu !
Quel démon t'as donc poussé ? ;-)
Rédigé par : sylvie | 09/11/2005 à 10:46
ne serait-ce pas plutôt ...
T'a Poucet ? Non ?
Rédigé par : sylvie | 09/11/2005 à 10:47
Sylvie > Pour l'occasion, permets moi de te répondre d'un confortable pousse-pousse ! :)
Rédigé par : obni | 09/11/2005 à 17:09
Manque de logique, manque de logique... air connu. Voici qu'il me semble me retrouver sous les mots d'un autre...et qu'un nouveau désir émerge : voir mon amour nu. Histoire d'en avoir le souvenir... Bon enfin bref !:-)
Rédigé par : Bibi | 11/11/2005 à 08:54