Quand j’étais en pleine dépression, je fis une allergie à l’antidépresseur qu’on m’avait prescrit. Le médecin m’en fit prendre un autre qui fut pire puisque, de ma mémoire fragmentée, je revivais des épisodes de ma vie antérieure à la maladie qui m’accablait.
Mon psychiatre, informé par mon appel téléphonique, me dit d’arrêter immédiatement mon traitement mais sans m’en donner un autre puisque dans l’incapacité de me rencontrer avant cinq jours.
Le sevrage fut un enfer et une renaissance. Un enfer parce que je fus encore plus malade durant quelques jours et une renaissance parce que, littéralement, j’ai eu l’impression de sortir de l’abîme où je me débattais.
Je revivais.
Lorsque je rencontrai mon toubib et qu’il voulût me prescrire un autre médicament, je lui dis qu’il était hors de question que je reprenne une seule de toutes ses cochonneries et je le pense toujours.
C’est à ce moment-là que ma fille me fit découvrir « Coïtus Impromptus » et que, par l’écriture, je retrouvai ma mémoire et le plaisir des mots.
Maintenant, je suis guérie et heureuse de n’être plus cette loque humaine qui oubliait tout et sombrait dans un maelström sans fin d’images et de paroles confuses.
L'écriture est effectivement plus salutaire que tous les produits chimiques que l'on peut ingurgiter pour oublier.
Rédigé par : Laurence | 24/10/2005 à 02:46
A ceci près qu'en écrivant on n'oublie pas (?)
mais peut-être qu'on se délivre, après tout ...
J'ai toujours sur moi 1 ou 2 livres de secours pour si jamais d'un coup ça va pas, je suppose que j'en fais alors le même usage que tant de personnes de leurs médicaments.
Rédigé par : gilda | 24/10/2005 à 10:26
Ma prescription : Un "Coïtus Impromptus" par semaine, additionné de quelques commentaires si le besoin s'en fait sentir ...
Rédigé par : Dan | 25/10/2005 à 16:35
Bien docteur...
Rédigé par : Claire | 28/10/2005 à 13:07