Rêve iodé
Fermer l'œil, enfin.
Ne rien vouloir de mieux que le bleu d'une couche, un coin d'ombre, ce joli murmure de violon.
Oublier, rien qu'une heure, le monde en folie...
Me promener en bordure de mer.
Vivre une fin de journée, le cou libre, l'humeur légère.
Renifler l'odeur du ciel, remplir mon globe en hiver d'une belle lumière.
En fin de digue, chercher le voilier, indiquer l'horizon; derrière le poème d'écume, lire le rocher noir, poli.
Communier, encore.
Un choc humide déchire mon rêve. Le réveil, comme on émerge.
Zoé me lèche le nez...
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