Ouf, elle avait eu chaud ! Aussi, elle était toujours à courir partout sans faire attention et moi qui devais la protéger des autres, parfois aussi d’elle-même.
Dans l’échauffourée des batailles de rues, les barricades prises d’assaut par les forces de l’ordre, il y avait toujours des jeunes qu’on traînait dans les fourgons des CRS.
Evidemment, çà n’avait pas loupé. Comme toujours, là où il ne faut pas, ma princesse s’est retrouvée dans l’un d’eux au milieu d’une fournée d’étudiants.
Je l’ai retrouvée groggy au commissariat du quartier, émergeant peu à peu de l’inconscience.
J’ai demandé à rencontrer le commissaire, lui ai expliqué la qualité d’une des étudiantes ramassées dans la rue ce jour-là et j’ai réussi à lui mettre la main dessus sans d’autre dommage que le coup de matraque vengeur d’un agent agressé, donc agressif.
Après tout, c’était pas cher payé pour toutes les angoisses par lesquelles elle me faisait passer.
Sacrément courageuses les filles ! Bravo.
Rédigé par : Sylvie | 28/09/2005 à 11:13