Dans sa tête il y a cette chose indéfinissable, ce petit rien d’inconfortable qui irrite l’esprit, qui titille la conscience.
Dans la sienne, il y a ce poids indéterminé, qui engourdit, qui bloque les processus, qui limite le champ des possibles.
Ils se battent comme des fantômes contre eux-mêmes, ces individus-séquelles de leur passé. Ceux qu’ils ont été ont disparu dans leur histoire figée-fixée-pétrifiée par la méduse de l’inertie.
Elles se débattent comme des âmes damnées entre elles, ces personnes-résidus de l’avortement de leur conte de sorcière. Celles qu’elles auraient pu être ont péri dans les larmes du non renoncement.
Bonjour,
Ton texte m'a saisi au coeur. C'est dur.
Rédigé par : Claire | 21/09/2005 à 06:40