Que j’eusse voulu qu’Emma lise cette confession ne faisait aucun doute.
J’eusse voulu qu’elle lise que…
Quand Sam Uraï le samouraï s’amouracha de cette geisha,
Elle, sa moue railla le gars…
Ensuite, sa geisha gâcha le repas
Et s’arma d’un bokuto,
Lui d’un beau couteau…
J’eusse voulu qu’elle sache que…
Sam eût préféré un katana, un vrai sombre sabre japonais,
L’honneur sauf , quoi! Sauf, que quand t’en n’a pas…
Ou même d’un chisa-katana, bien qu’un vrai katana,
Ça brasse plus, ça embrasse dans le corps, s’embrase dans le cœur…
J’eusse voulu qu’elle suce que…
Linda la geisha préféra la gâchette, finalement.
R’ga’-çha, ce beau gâchis-là!
Mais jamais elle ne lira tout ça,
Car Emma ne m’aime pas,
Et ne parle pas français,
Pas plus qu’elle lit japonais…
Le carnet de l'auteur
"hi-hi" (en japonais et en français), j'aime bien cette musique entrechoquée ("sa moue railla le gars" et cætera…)
Rédigé par : catz | 12/09/2005 à 09:29
Super ce poème kaderaté kakophonik.
C'est du Boby Lapointe
Rédigé par : Oncle Dan | 12/09/2005 à 12:23