Après avoir pris un petit-déjeuner léger, elle sortit, prit le boulevard du Montparnasse, et se dirigea vers la rue Bréa. Il y avait avant une boutique de couleurs, où l’on trouvait des carnets à dessin et aquarelle faits en petite quantité, reliés, de vraies merveilles, des pinceaux faits main, des pigments de toute beauté.
Cette boutique avait plus de 100 ans. Une foule de regrets traversa son esprit, le temps était révolu où encore étudiante elle venait s’approvisionner dans cette antre de la couleur. Vision d’un autre temps : fin 19ème.
Elle partait avec quelques collègues d’atelier, soit au Louvre, soit au Jardin des Plantes, carton à dessin sous le bras. Prise de remords elle se souvint d’avoir fait souffrir ce beau garçon qui ne la lâchait plus, elle ne pouvait faire plaisir à tout ses prétendants. Celui-là était particulier, il était timide, mais quand il peignait c’était avec fougue. Au Musée du Jeu de Paume, perché sur des échafaudages, il avait entrepris une toile immense d’après Renoir. Peintre qu’à l’époque elle n’appréciait pas.
On va bientôt tout savoir, Bonaventure !
Et quand est-ce que ça te ronge le plus ?
Rédigé par : Oncle Dan | 04/07/2005 à 07:36
tu es bien curieux, qui te dit que c'est vrai.
N'oublie pas que j'ai déjà une longue vie derrière moi, et que j'en ai vu et vécu des choses. Mais tout ce que j'écris n'ai pas la vérité. C'est ça l'écriture non....
Rédigé par : bonaventure | 04/07/2005 à 07:38
Bien! grâce à toi, j'ai fait un petit texte, très court pour débuter et pas eu trop de temps pour la réflexion en ce moment.
Rédigé par : passion de tout | 09/07/2005 à 15:44