Armelle fixa le coin de drap, son regard était vague. Elle eut comme une envie de vomir,
Sera sa machoire. Elle ne savait plus l’heure qu’il était, ni le jour. Le soleil pointait derrière les persiennes. La torpeur l’a repris, elle s’enroula dans ce drap qui avait encore l’odeur un peu suave de son amant, imprégré de vétiver et de sueur.
Il était parti sans un au revoir. Elle étira ses bras et se mis sous le drap, respira à fond, et se dit : « je ne bouge pas d’ici, tant qu’il ne reviennne ».
La nuit arriva brusquement, son estomac criait famine, les yeux mi-clos elle s’enroula son corps moite dans le drap qui maintenant trainait dans la poussière et les poils du labrador, ouvrit les volets, respira l’air du soir et se dit : « Zut j’ai pas son téléphone »
Note de l’auteur : Scéne banale et sans surprise d’un dimanche dans l’inconscience d’une suite de soirée enfumée et alcoolisée. Comme quoi faut faire attention aux mecs qui ne pensent qu’à b……
Le carnet de l'auteure
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