Leurs langues se cherchaient, se trouvaient, insatiables. Leurs corps collés l’un à l’autre ne pouvaient se résoudre à se séparer pour rejoindre les taxis qui passaient devant la station. Nous devions tous les trois rentrer, mais l’idée même de devoir attendre le lendemain pour se revoir leur semblait insupportable. Leurs mains s’égaraient furtivement sous les vêtements. L’érotisme de leur étreinte était visible à la lumière du réverbère.
Malgré mon envie de retrouver mon appartement douillet, j’ai attendu patiemment en fumant ma cigarette. Je ne voulais pas les interrompre. Elles étaient heureuses.
Le carnet de l'auteur
Commentaires