Armelle fixa le coin du drap qui recouvrait à peine ses seins zébrés de marques rouges.
La correction avait été sévère mais ses poignets liés, encore fixés au-dessus de sa tête, l’empêchait de soulever cette maudite pièce de tissu pour vérifier l’ampleur des dégâts, Seule la douleur qui irradiait à chaque mouvement infime qu’elle esquissait – diable, ses jambes aussi demeuraient attachées - lui révélait que presque rien de son corps n’avait été épargné.
Elle poussa un profond soupir.
Leurs jeux devenaient de plus en plus sévères et, si elle y prenait un plaisir certain, mêlé d’une incomparable ivresse, elle se demandait, un peu inquiète, jusqu’où cela les mènerait.
Et puis elle détestait se réveiller ainsi, maintenue prisonnière. Elle préférait rouvrir les yeux dans ses bras, au creux d’un moment d’apaisement.
Vraiment ça commençait à bien faire ! Elle sentit la révolte monter en elle et ses entraves, qui la maintenaient dans l’impuissance, ne firent que décupler sa colère.
Déjà l’histoire du réverbère l’avait agacée. Pour qui la prenait-on ?
Finalement le fait de refuser d’embarquer dans l’avion , le jour de sa fuite devant la porte J10, n’avait fait que repousser de quelques semaines l’enchaînement fou des évènements. Elle avait l’impression pénible d’être dépossédée de sa propre existence au fur et à mesure des semaines.
Ne plus être que ce jouet entre les mains d’un auteur débridé finissait par endommager sérieusement son moral d’héroïne de série b.
Vous vous êtes donnez le mot? :)
Rédigé par : laurence | 30/06/2005 à 12:06
scuse : donné
Rédigé par : laurence | 30/06/2005 à 12:06
Déjà qu'avec les pièces, l'épreuve n'était pas facile… Mais j'aimerais bien savoir la suite. Pauvre héroïne. Est-ce qu'il faut dénoncer Coïtus pour la sauver? Désire-t'elle seulement être sauvée, that is the kwestion…
Rédigé par : catz | 01/07/2005 à 09:45