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24/07/2012

Commentaires

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J'adore. Vraiment. D'abord, le choix des chansons "sage-femmes" qui ont aidé à la naissance de ce texte et qui marquent par leur polarité; évanescence, temps suspendu, extrême légèreté, fluidité (lits d'air flottant, ciel, cerf-volant, mer) et lourdeur, solitude, vide, vacuité (femme seule flottant dans le vide, homme seul au piano, lits inoccupés, maisons abandonnées)... Puis ce texte coup de poing qui dit si bien la torture de la différence à l'ère de ce que j'appelle l'aspect "can of Cambell's soup", où l'image de tout et tout le monde est de plus en plus formatée, copiée-collée, standardisée, atrophiée, dépersonnalisée... La touffeur de cette femme qui l'isole, la distingue "négativement", la menant à s'auto-condamner, à s'enterrer vivante, enfermée dans un corps qui lui échappe. Ce foisonnement de poils qui pullulent sans son consentement. Cet envahissement de l'ennemi des temps modernes, honni, banni, nié; le poil!Poil coupable qui la distingue si bien, la plaçant en retrait flottant au-dessus de la masse, la supériorisant, malgré elle, de ses semblables sur qui elle pose un regard en plongée. Une mise en apnée involontaire où surnage la narratrice à contre-courant des autres. Un texte kafkaïen, fantastique! Une "métamorphose" réversible. Bravo! Bravo! J'ai a-do-ré! Merci Catherine!

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